25 Déc 2012 17:49
Gunbuster 2:
Vu il y a quelques jours, surtout à titre documentaire.
Ce qui m'a le plus gêné chez les personnages, c'est la voix de Nono. Cette-voix-là, je peux pas. Un peu comme la voix de l'actrice du film Gantz, la copine de Nino. Je préfère Noriko du premier Gunbuster, à tous points de vue. J'aime pas trop ça, les filles robots dont on veut faire des idoles sexy; Lark est laide mais j'ai quand même son design en mémoire.
L'histoire, quant à elle, en vaut bien une autre mais j'ai été déçu que l'idée passionnante- et qu'on pouvait exploiter-d'écoulement différé du temps n' ait pas été reprise. Bien amené, ça aurait pu me fasciner. Là, j'ai l'impression d'avoir vu un animé de SF qui m'a seulement raconté une histoire de SF.
Je ne reproche pas à Gunbuster de ne pas m'avoir tenu en haleine avec des scènes mémorables à la chaine, non. Un de mes bouquins cultes, le Voyage de Céline: j'en retiens l'obus qui s'écrase près du héros et les descriptions du lieutenant dont la tête a été soufflée, l'épisode en Afrique ou j'avais chaud et je me sentais moite rien qu'à lire, et puis ça: "l'amour, c'est l'infini à la portée des caniches et moi j'ai ma dignité". Bref, une partie seulement, et c'est bien suffisant. La qualité, pas la quantité.
Ce qui me restera de Gunbuster: les katas des robots sur le terrain de sport, la scène du bain...la fin; plus généralement, le concept dont je parlais plus haut. D'ailleurs, en terme de récit, la sauce commence à prendre au milieu de l'animé. Ceci posé, j'aurais du mal à parler de ce qui me reste après visionnage de Gunbuster 2.
Peut-être que l'humeur du moment a joué, peut-être aussi n'aurais-je pas dû regarder Gunbuster 2 juste après le premier épisode.
Je le reverrai peut-être un jour comme j'ai revu le premier OAV de Kenshin. Alors je réaliserai que je n'ai pas voulu rentrer dans l'oeuvre.